Chantier de désenfumage naturel sur toiture fibro‑ciment à Boissy‑le‑Châtel (77)

Sécuriser les toitures fragiles en Île‑de‑France … et partout en France

Les bâtiments industriels, culturels ou logistiques exigent aujourd’hui des niveaux de sécurité incendie toujours plus élevés. Quand le toit est en fibro‑ciment – matériau léger mais sensible aux chocs – l’enjeu est double : préserver l’intégrité de la couverture tout en installant un système de désenfumage conforme. En juin 2025, Cobatec IDF a livré un chantier exemplaire à Boissy‑le‑Châtel, en Seine‑et‑Marne (77). Nos équipes ont installé des lanterneaux de désenfumage sur une toiture située à plus de 12 m de hauteur, sans perturber l’activité de la galerie d’art qu’elle abrite. 

1. Contexte et enjeux d’un désenfumage maîtrisé

La galerie d’art stocke des œuvres de grande valeur. En cas d’incendie, la présence de fumées chaudes et opaques représente un danger immédiat : détérioration des collections, risque pour le personnel, difficultés d’accès pour les secours. La réglementation française (Code du Travail, Règlement de sécurité ERP, DTU 24.1) impose une évacuation naturelle de la fumée et de la chaleur par des ouvrants en toiture. Cependant, la couverture en plaques ondulées fibro‑ciment complique l’intervention : surcharge ponctuelle interdite, amiante possible, fixations fragiles, accès limité.

Objectifs du maître d’ouvrage

• Installer six lanterneaux 1,20 × 2,40 m pour un désenfumage optimal.
• Maintenir la continuité d’exploitation : aucune interruption d’activité.
• Garantir zéro accident grâce à une sécurisation complète de la zone de travail en hauteur.
• Respecter les délais serrés (deux semaines de fenêtre intervention).

2. Étude préalable et plan de prévention

Chaque chantier Cobatec débute par une analyse de risques exhaustive. Sur ce projet, nous avons :

• Cartographié l’intégralité de la toiture via drone pour localiser faiblesses structurelles ;
• Réalisé un diagnostic amiante SS4 : la zone était saine, ce qui a allégé les procédures mais pas la vigilance ;
• Défini des points d’ancrage provisoires visés dans la charpente acier ;
• Validé un plan de circulation au sol pour sécuriser le personnel et les visiteurs de la galerie.

Cette étape garantit une conformité totale avec les normes françaises et européennes (EN 795, ISO 14122‑4, etc.). Elle conditionne le maintien de notre taux d’accident zéro depuis 1 600 h de travaux en hauteur au cours des douze derniers mois — un argument différenciant pour nos clients d’Île‑de‑France et de toute la France.

3. Sécurisation de l’accès : lignes de vie et nacelles

Pour protéger nos techniciens, nous avons combiné deux dispositifs :

1. Lignes de vie temporaires : câbles en acier inoxydable, ancrés dans la ferme principale de la charpente, permettant le déplacement continu en toiture.
2. Nacelle ciseaux 16 m : accès vertical, transport du matériel et évacuation immédiate possible en cas d’incident.

Chaque opérateur disposait d’un harnais antichute EN 361, d’une longe à absorbeur, d’un casque à jugulaire et de chaussures antiperforation. Cette organisation « double redondance » limite le facteur humain et réduit le temps d’intervention de 18 % par rapport à un montage échafaudage classique, tout en diminant l’empreinte carbone (moins de transports de tubes et colliers).

En savoir plus sur les lignes de vie

4. Dépose sélective du fibro‑ciment : préserver l’étanchéité

Le fibro‑ciment, bien que résistant à la compression, est fragile à la torsion. Nos techniciens ont donc :

• Découpé chaque plaque à la scie sabre sans percussion ;
• Évacué les éléments cassants en big‑bags homologués ;
• Nettoyé la trame porteuse afin d’éliminer la poussière pour un collage parfait du futur cadre lanterneau.

Le chantier est resté hors d’eau grâce à des bâches thermosoudables posées chaque soir : aucun dégât sur les œuvres exposées ni dans les réserves climatisées.

5. Pose des lanterneaux de désenfumage et platelages aluminium

Nous avons choisi des lanterneaux double dôme polycarbonate opale — classe B tropique, résistants aux UV, avec système pneumatique à cartouches CO₂ pour une ouverture en . Le cadre bois/acier a été scellé à l’aide d’un mastic MS polymère haute adhérence, assurant une étanchéité à l’air (Q4 = 0,7 m³/h m²). Pour la circulation, des platelages aluminium type COUVRAZED clipsables ont été posés. Leur coefficient de friction sécurisé (µ ≥ 0,35) réduit le risque de glissade même sous pluie fine.

Cette configuration garantit :

• Un désenfumage naturel efficace sur 260 m² ;
• Une luminosité zénithale accrue de +18 %, abaissant la consommation électrique du site ;
• Une pérennité supérieure à 25 ans, validée par l’ATEC CSTB n° 19/000123.

6. Résultats mesurés et retour client

Après la pose, nous avons réalisé un test fumigène : l’opacité est tombée sous 200 ppm en moins de 4 minutes, respectant la cible APSAD R12. Le responsable maintenance de la galerie a salué « un chantier propre, une équipe discrète et une mise en service sans surprise ». Côté Cobatec, nous avons livré 48 heures avant la dead‑line, sans réserve au procès‑verbal de réception — un gage de sérénité pour l’assurance dommages‑ouvrage.

7. Pourquoi Cobatec IDF est votre partenaire désenfumage en Île‑de‑France ET en région

Basée à Gonesse dans le Val d'Oise, notre société rayonne désormais sur toute l'ile-de-France et la France grâce à :

• Un réseau d’équipes mobiles certifiées CACES et habilitations amiante SS4 ;
• Un parc de nacelles et d’équipements contrôlé chaque trimestre ;
• Un bureau d’études interne pour dimensionner les apports d’air et les débits désenfumage selon les spécificités régionales (climat océanique, continental, méditerranéen) ;
• Une traçabilité numérique (photographies géolocalisées, fiches de contrôle accessibles via QR code).

Que votre site soit à Paris, Chantilly, Colombes, Saint ouen L'Aumone, Pontoise, Cobatec IDF apporte le même niveau d’exigence qu’en Île‑de‑France : sécurité, conformité, rapidité.